Les divertissements proposés aux soldats

L’hôpital montre un empressement particulier à entourer le blessé et le maintenir éloigné de débordements néfastes pour sa santé. Les visites sont limitées.
Frédéric Masson écrit :

« Les blessés n’entrent point à l’hôpital pour s’amuser, mais pour guérir, le mieux et le plus promptement possible ».

Pourtant, des activités et divertissements leur sont proposés afin d’égayer leurs journées. Ils ont accès à la bibliothèque qui compte plus de 1 000 volumes, au gramophone dont les disques de musique française sont renouvelés chaque mois et au cinématographe avec de nouveaux films chaque semaine.

Les sorties au théâtre ou en ville sont possibles, mais encadrées par des infirmiers et des promenades en voitures sont organisées deux fois par semaine.

Des artistes se rendent jusqu’à l’hôpital où on joue la pièce de Maurice Donnay (Académie française), L’impromptue du Paquetage.
Les soldats gardent un souvenir ému du passage à l’hôpital de la chanteuse Eugénie Buffet, le matin de Noël.