Discours d'ouverture par Denys Cochin

Discours de Charles Diehl : "Dans l'ombre du campanile d'Aquilée"

Discours de Louis Bouvier : "La Guerre d'insectes"

Discours de Henry Lemonnier : "L'idéal chez Ingres et Delacroix"

Discours de Pierre Imbart de La Tour : "Un canton de France pendant la guerre"

Séance publique annuelle des cinq Académies du jeudi 25 octobre 1917

L’automne 1917 fut sinistre. L’échec sanglant de l’offensive Nivelle en avril, la crise ensuite de l’Armée en mai-juin (même si à l’époque l’étendue de celle-ci, conduisant parfois à de véritables mutineries, fut soigneusement cachée au public), l’échec de la dernière offensive russe en juillet, qui devait d’ailleurs contribuer à provoquer la révolution bolchevique en novembre et la sortie de la Russie de la guerre, la fatigue et les privations d’une population tendue à l’extrême dans un effort épuisant, tout cela contribua à un climat de pessimisme, parfois de défaitisme. Au Parlement les intrigues se multipliaient. Ribot tombait en septembre, remplacé par Painlevé (un autre membre de l'Institut), qui tombait lui-même en novembre, à la suite d'une série d'affaires de trahison et à cause du manque général de fermeté de son gouvernement. C’est ce qui permit à Clemenceau d’arriver au pouvoir. Le redressement de l’esprit public allait suivre, mais à l’automne 1917 Poincaré considérait qu’un tiers des députés auraient été prêts à accepter une paix blanche.

Lire la suite de l'avant-propos de M. Georges-Henri Soutou


Ordre des lectures

  1. Discours du président de l'Institut de France, Denys Cochin
  2. "Dans l'ombre du campanile d'Aquilée" par Charles Diehl, délégué de l'Académie des inscriptions et belles-lettres
  3. "La Guerre d'insectes" par Louis Bouvier, délégué de l'Académie des sciences
  4. "L'idéal chez Ingres et Delacroix" par Henry Lemonnier, délégué de l'Académie des beaux-arts
  5. "Un canton de France pendant la guerre" par Pierre Imbart de La Tour, délégué de l'Académie des sciences morales et politiques