L'idéal chez Ingres et Delacroix

par M. Henry Lemonnier

Délégué de l'Académie des beaux-arts

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Messieurs

Ingres et Delacroix (1) ont été contemporains pendant plus d’un demi-siècle, ils ont dominé l’art français de leur temps, entre 1820 et 1860 environ. Aujourd’hui encore, aujourd’hui surtout, on ne se lasse pas de les étudier, mais généralement pour les opposer l’un à l’autre. Personne certainement ne songera à nier qu’il existe des divergences profondes entre leurs doctrines et des contrastes saisissants entre leurs œuvres. Pourtant, à les bien connaître, on s’aperçoit qu’ils se rapprochèrent, s’accordèrent presque dans la haute et noble conception qu’ils se firent de l’art, nous léguant ainsi des exemples et des enseignements utiles autant que jamais, aux heures que nous traversons.

Nous ne dirons rien ici de leur biographie ni de leurs œuvres. Nous cherchons seulement à pénétrer dans l’intimité de leur pensée et nous leur laisserons le plus souvent la parole, car peu d’artistes se sont révélés aussi complètement, aussi sincèrement. Mieux encore que des lettres nombreuses, quelques-unes adressées à ces amis pour qui on n’a pas de secrets, nous avons retrouvé les confidences qu’ils se faisaient à eux seuls et pour eux seuls. Cahiers d’Ingres, Journal de Delacroix : tantôt détails de ménage — d’autres aussi plutôt décevants, — tantôt échappées de puissants esprits toujours en élaboration, enthousiasmes passionnés ou colères ardentes, nous les avons là tout entiers, sans apprêt comme sans réticences.

Et tout d’abord leur existence, si digne dans sa simplicité, et où apparaît déjà quelque chose de leur idéal. La gêne pendant longtemps, la médiocrité, acceptées avec courage, avec une sorte de fierté joyeuse. Ingres s’écrie que la médiocrité est le plus bel état de la vie. Elle leur inspire à tous deux de jolies pages ou des détails touchants dans leur naïveté : Moi, pauvre diable, avec le travail le plus assidu et, j’ose le dire, distingué, je me trouve à trente-huit ans n’avoir pu mettre de côté que mille écus à peine. » — C’est Ingres qui parle. — « Pendant ce temps, il faut vivre et s’entretenir, Rien de trop, aucun luxe d’aucun genre. Je suis même obligé de tourmenter ma femme pour qu’elle se fasse un chapeau (on songe à celui qu’elle porte dans un portrait fameux), car elle s’habille entièrement de ses mains et, excepté l’habit, elle en fait autant pour moi de tout le reste. Ce n’est là que sa moindre vertu. »« Mais, ajoute-t-il, ma philosophie, ma bonne conscience et l’amour de l’art me soutiennent et me donnent le courage de me trouver passablement heureux (2). »

Sa femme, sa bonne femme, comme il aimait à répéter, c’est Madeleine Chapelle, qu’il épousa en 1813, sans la connaître que par un portrait, à la façon de Napoléon avec Marie-Louise. Elle apporta dans le ménage l’idéal des vertus modestes et du dévouement dans les mauvais jours.

Delacroix, à vingt-deux ans, à l’âge où tant de jeunes hommes aspirent à toutes les jouissances que donne la richesse, qu’il a connue un moment, supporte vaillamment la ruine. « J’ai passé la soirée chez mon ami Pierret et chez sa femme, au coin de leur modeste feu. Nous prenons notre parti sur notre pauvreté... Il faut pour la fortune une espèce de talent que je n’ai pas. » Ils n’ont jamais varié. Ingres, à cinquante ans, après le Vœu de Louis XIII et l’Apothéose d’Homère, se félicitera d’être enfin indépendant, parce qu’il reçoit par an de l’Institut 1 600 francs et le logement, et 3 600 francs des élèves de son atelier. Delacroix, en 1858, achètera à Champrosay une maisonnette, « qui n’est pas chère, écrit-il, et qui me composera un petit refuge approprié à mon humble fortune ». (3)

Que leur importait, puisque l’art absorbait toute leur vie ? Sans se désintéresser des affaires de leur pays, ils voulurent rester étrangers à la politique. Une fois seulement ils en traduisirent les émotions, et leur accord, assez étonnant au premier abord, est un de ces traits particuliers qui éclairent l’histoire générale d’un temps. On sait que Delacroix a célébré les Journées de Juillet> dans une de ses toiles les plus vibrantes. On sait peut-être moins qu’on trouve dans les esquisses d’Ingres le dessin d’un homme du peuple en attitude de combat, avec ces mots : « Humanité, générosité », pendant qu’il écrivait à un ami : « Y a-t-il rien de comparable dans toutes les histoires connues ? À ce coup d’appel qu’a poussé la foudre... nous pouvons enfin nous redire Français, Honneur à ces hommes pleins de cœur, du plus pur patriotisme… mais si bien secondés par un peuple sage et humain, si grand dans sa victoire. Embrassons-nous, mon cher ami. » (4) Il est vrai qu’ils ne tardèrent pas à en rappeler et qu’en 1848, ils trouvèrent le peuple beaucoup moins sage et moins humain.

Ils étaient faits pour d’autres luttes, et c’est leur vie d’artiste qui eut des côtés héroïques dans l’époque ardente et troublée des grandes batailles autour du romantisme et du classicisme. Ils s’y mêlèrent, s’y donnèrent tout entiers et prirent bientôt ou reçurent le rôle de chefs et de conducteurs d’esprits. Luttes sans trêve contre les autres et contre eux-mêmes, partagés entre la défiance de leurs forces et la croyance en leur mission. Ingres, obscur pendant vingt ans, âprement discuté, même après être parvenu à la célébrité. Delacroix, méconnu, combattu presque jusqu’à la veille de sa mort. « Mais, disait-il, n’est-ce pas le sort des grands hommes ? Un combat continuel pour s’élever au dessus du vulgaire ? » Et Ingres  « Ce que l’on sait, il faut le savoir l’épée à la main. » (5) Leurs œuvres furent presque toutes des actes et des manifestes, avec des alternatives de succès et d’échecs également retentissants. En 1822, la Barque du Dante faisant entrer Delacroix dans cette jeune gloire dont a si bien parlé Vauvenargues  mais, en 1827, l’effondrement — momentané — avec le Sardanapale. En 1824, Le Vœu de Louis XIII, couronnant Ingres d’une gloire tardive, après vingt-cinq ans d’efforts  mais en 1834, le demi-échec du Saint Symphorien, exploité par ses ennemis. Autant que les ardeurs de la lutte, ils en connurent les meurtrissures.

Pour cette raison ou par dédain pour les petitesses du monde ou par le besoin de se retrouver en eux-mêmes, ils cherchèrent, ils aimèrent la solitude. Obscurs, ils y avaient trouvé le réconfort de ces espérances qu’on ose à peine concevoir dans le mystère de sa pensée. Célèbres, ils y trouvèrent un asile contre les obligations sociales ou les distractions des salons, où ils ne laissaient pas de se plaire, mais ne se donnaient jamais tout entiers. « Sans la stupide dissipation de ce qu’on nomme le monde et la société, disait Ingres, on vit avec un petit nombre d’amis et l’on exerce délicieusement les beaux-arts. Les sources de ces jouissances sont inépuisables. » Son bonheur, après ses journées de travail, était de jouer « avec tendresse » un quatuor de Beethoven, en tout petit comité. Ou bien, vers la fin de sa vie, à partir de 1853, il se plaisait, l’été, dans une maison de campagne à Meung-sur-Loire, achetée en commun pour 20 000 francs avec un beau-frère. « II y changeait, disait-il, le bruit de Paris pour celui des enfants, ce qui évitait la monotonie. » (6) Des vieillards se rappellent encore quelques détails de sa vie, de ses promenades sous les hauts platanes des bords de la Loire, en redingote noire, cravate noire que dépassaient les pointes d’un faux-col, pantalon noir ou blanc, chapeau de soie haut de forme, parapluie ou canne à pomme d’argent. « C’était, a dit naïvement un vieux paysan, un petit homme avec un gros parapluie. » Une seule fois les habitants de la ville lui firent une entrée d’honneur et on le vit dans son éclatant costume de sénateur, constellé de tous ses ordres. Il paraît qu’il ne se montra pas insensible à cette manière de petite marche triomphale. (7)

Delacroix, dès qu’il le pouvait, s’échappait de Paris pour aller retrouver sa petite maison de Champrosay, si modeste pourtant (elle existe encore) (8), avec ses cinq ou six pièces et son jardinet d’un millier de mètres, alors planté de vignes. Mais, aussi rêveur qu’Ingres l’était peu, il avait à sa porte la forêt de Sénart, plus solitaire et plus libre qu’aujourd’hui, où la beauté d’un arbre, le chant d’un oiseau, le vol d’un insecte doré lui donnaient des enchantements infinis  ou bien la Seine, d’où il revenait, les bras chargés de nénuphars. À vrai dire, il voyait surtout dans la solitude le moyen de se livrer au travail, qui fit la joie et le tourment de sa vie. Et, dans l’exaltation de sa jeunesse, il y avait trouvé la grande inspiratrice : « Malheureux ! Que peut-on faire de grand au milieu de ces accointances éternelles avec ce qui est vulgaire ? — Penses-tu que Dante fut environné de distractions quand son âme voyageait parmi les ombres ! » (9)


À mesure qu’on les connaît mieux, mieux peut-être qu’ils ne se connurent eux-mêmes, ils apparaissent autres qu’on ne les avait d’abord créés tout d’une pièce : l’un sans doute avec la continuité rectiligne qui est un trait de son caractère, l’autre accessible aux influences du moment, difficilement saisissable, mais chacun d’eux plus complexe, plus vivant et, pour emprunter à Delacroix une expression, plus « entrant » dans nos sentiments.

S’ils n’échappèrent pas complètement aux faiblesses humaines, aux préjugés, aux passions, si, dans l’ardeur des luttes, ils manquèrent parfois de sérénité, même d’équité, pourtant leur vie ne démentit jamais leur idéal et l’on peut, sans rupture, passer de l’une à l’autre.

Tous deux également, se dégageant des préoccupations de fortune et d’ambition, ou n’appliquant leurs ambitions qu’à l’exercice désintéressé de leur art, vécurent surtout dans la sphère des idées pures. Ici encore, ils se rencontrèrent dans le culte des maîtres, qui constitue chez eux un trait original et sur lequel il faut insister, car leur respect et presque leur docilité en face des grands modèles du passé n’enleva rien à leur indépendance.

Mais, a-t-on dit, là précisément se manifestent leurs divergences ou l’exclusivisme de deux esprits aussi absolus l’un que l’autre, pour lesquels il n’y a pas de milieu entre la négation et l’adoration.

C’est au moins une exagération, et une étude attentive réserve des surprises, car on les rencontre plus d’une fois d’accord dans leurs jugements ; il arrive même qu’ils les aient exprimés, non seulement dans des termes identiques, mais avec le même accent : « Les anciens (10) nous apprennent tout, s’écrie Ingres. Il est d’ailleurs si facile, si doux de les aimer ! Ils sont si beaux, ils ont si bien la sagesse divine, la véritable raison ! » Et Delacroix, qui pleure en lisant Virgile, répond : « La lecture des anciens nous retrempe et nous attendrit (11). Ils sont si vrais, si purs, si entrants dans nos idées ! » Même accord sur Raphaël : « Cet homme divin qui l’emporte sur les autres hommes », écrit Ingres, pendant que Delacroix, après avoir vu la Vierge au voile, déclare qu’on est tenté « de tout jeter par la fenêtre » (12) ; sur Poussin, « qui sut faire naître des jouissances inconnues à l’âme des hommes », et sur l’impression de « grandeur et de mélancolie qui se dégage de quelques-unes de ses œuvres ». Sur Lesueur, ce « tendre enfant de Raphaël », dont l’un et l’autre ont senti « la naïveté angélique » ou « la grâce et la simplicité sublime », sur Titien et sur d’autres encore (13).

Ils s’accordent tellement, oserait-on dire, qu’il semble que parfois chacun d’eux abandonne ses principes pour adopter ceux de son rival. C’est Ingres qui parle ainsi de Michel-Ange : « En considérant les œuvres gigantesques, sublimes de Michel-Ange, en les admirant de tout son cœur, on y aperçoit cependant les marques des fatigues de l’humanité. (14)» Ce qui, soit dit entre parenthèses, est, après tout, une vue large et profonde, tandis que Delacroix a renié plus d’une fois le Dieu qu’il adorait et a osé signaler « son ignorance des sentiments de l’humanité », son « manque de goût ».

Ingres, adorateur de Mozart autant que de Raphaël, « brûle d’entendre les symphonies du grand, du saisissant, de l’inimitable Beethoven (15). Ce n’est pas Delacroix, c’est Ingres qui, « romantique une fois en sa vie », « rêve une messe des morts... où il ferait sortir de dessous terre des voix de trépassés, des effets d’orchestre à la Gluck, des hurlements, le ricanement des diables et le bruit des tortures des damnés (16)». Du Berlioz tout pur, ou du Delacroix lui-même dans les illustrations macabres de Faust.

On le voit, ils pouvaient causer ensemble, à la condition cependant que la conversation ne se prolongeât point.

On multiplierait les exemples, ils montrent l’inanité des théories qui enferment les artistes dans des classements rigides. Hommes d’impression, ceux-ci oublient en face des œuvres les doctrines des autres et leurs propres théories quand ils en ont. Ils s’abandonnent à leur instinct (Delacroix a employé ce mot) plus sûr que toutes les abstractions des faiseurs de systèmes.

Mais ils se seraient surtout entendus dans la noble jouissance qu’ils éprouvaient lorsqu’ils pouvaient admirer. Ingres proclame, avec quelle ferveur ! « ses adorations pour Raphaël, pour les anciens et avant tout les Grecs divins. » Ferveur, adoration, ces mots conviennent, car il est devant Raphaël en posture de croyant. « Raphaël n’était pas seulement le plus grand des peintres ; il était beau, il était bon, il était tout ! »« Moi, assez malheureux pour regretter toute ma vie de n’être pas né dans son siècle et de n’avoir pu être un de ses disciples (17) ! » Quand il apprend en 1833 qu’on a exhumé le corps de Raphaël : « Que n’étions-nous là ! dit-il à ses élèves. On a pu toucher ses os ! » Et il se met à pleurer.

Delacroix, épandait plus largement ses enthousiasmes et, plus impressionnable, a varié, il l’avouait (18), mais non pas dans ses ravissements quand il admirait. « Pense au Dante. Relis-le continuellement. »« Gloire à Rubens, à cet Homère de la peinture, à ce père de la chaleur et de l’enthousiasme ! »« Que ces grands hommes sont grands ! »

Remarquons-le, si tous deux n’ont pas choisi les mêmes maîtres, ils n’en ont jamais accepté que de véritablement supérieurs : Homère, Virgile, Dante, Raphaël, Michel-Ange, Titien, Rubens, Rembrandt, Shakespeare, Mozart, Beethoven, Poussin, Corneille, Racine, voilà une Apothéose d’Homère élargie et peut-être plus vraiment humaine.

Cependant, on le voit, ils allaient plutôt chercher leurs modèles dans un passé assez lointain. Quant à l’art de leur temps, ils s’accordèrent presque toujours pour le méconnaître. Il leur arriva ce qui arrive si souvent aux hommes de pensée ou d’action : jeunes, de ne pas comprendre leurs prédécesseurs, ni, vieux, leurs successeurs, et, n’ayant pas voulu être des continuateurs, de se figurer qu’on leur doit de les continuer. Ingres, depuis le premier jour jusqu’au dernier, n’accepta rien de ce qui n’était pas lui : « Que veulent dire ces prétendus artistes qui prêchent la découverte du nouveau ? »« Je ne veux pas être de ce siècle apostat (19). » Le voilà bien dans la rigidité de ses principes. Mais on pourrait s’étonner de voir Delacroix déclarer avec une âpre ironie (20) « qu’il n’a pas l’honneur de connaître les idées modernes » ou que le réalisme devrait être défini l’antipode de l’art. On ne verrait là que l’accès de misanthropie d’un désabusé aigri par l’âge ou la maladie, si l’on ne savait ce qu’il entra de pensée classique dans son romantisme. En tout cas, il ne paraît point avoir toujours eu beaucoup plus que son rival le sentiment des renouvellements nécessaires et légitimes.

Heureusement leurs œuvres si différentes et l’ébranlement causé dans les esprits par les luttes mêmes qu’elles avaient soulevées ne permettaient pas l’immobilité. Mais aussi l’exemple de toute leur vie, leur admirable conscience artistique, leur effort constant, passionné, vers le mieux montraient comment une forte discipline favorise toutes les libertés ou, seule, autorise les hardiesses, car ils en eurent. Et tout ce qu’ils furent demeure comme une protestation éclatante contre les improvisations hâtives, contre la vulgarité cherchée, contre les témérités qui dissimulent l’impuissance.

Ainsi se dégage peu à peu leur idéal : idéal de sentiment plus que de doctrine. Ils veulent que l’artiste professe le culte des maîtres et l’attachement aux fortes traditions, qu’il se dévoue tout entier à son art, qu’il n’y cherche ni la fortune, ni la notoriété vulgaire, qu’il y trouve des jouissances pures, qu’il en sente la dignité et la noblesse.

Ici encore il convient de les écouter. « Quelle adoration que celle que j’ai pour la peinture ! écrit Delacroix. Je suis dans cette phase de la vie où le tumulte des passions folles ne se mêle plus aux délicieuses émotions que donnent les belles choses... Je ne pense qu’à Rubens ou à Mozart (21). — Nous visions en haut, dans notre jeunesse. — Non, la gloire n’est pas un vain mot pour moi ! » (22)

Et voici Ingres : « L’art vit de hautes pensées et de nobles passions. — Ne croyez pas qu’on produise rien de bon sans élévation dans l’âme. Pour vous former au beau, ne voyez que le sublime. Allez la tête levée vers les deux ! » (23)

Ce sont là des paroles où se constate une fois de plus leur accord et qu’il faut retenir. Elles ne sont pas indignes de la grandeur des événements auxquels nous assistons, elles tracent leurs devoirs aux artistes et à d’autres peut-être que les artistes.


Notes

(1) Ingres, 1780-1867. — Delacroix. 1798-1863

(2) Vte H. DELABORDE, Ingres, sa vie, ses travaux, sa doctrine, p.94, année 1818. —BOYER D’AGEN, Ingres, d’après une correspondance inédite, pp, 104, 105 (1822).

(3) Journal, p. p. PAUL FLAT et R. PIOT, t. I, p.43 (1823) ; t. III, p.349.

(4) H. LAPAUZE, Les dessins d’Ingres. — Réunions des B. A. des départements, t. XV, p.578, 579, — BOYER D’AGEN, Ingres, p.223-224. Voir aussi H. DELABORDE, Ingres, p.229 (à propos d’un tableau sur le duc d’Albe).

(5) Journal, t. I, p.128 (1824). Un peu arrangé par moi. — H. DELABORDE, Ingres, p.114-115.

(6) BOYER D’AGEN, Ingres, p.437.

(7) Je dois ces renseignements à l’obligeance de Me Baschet, notaire à Meung, qui occupe la maison d’Ingres (elle a été photographiée en carte postale) et qui m’a communiqué un article de M. Gaston Hochard, paru dans le Mercure de France de 1913, auquel j’emprunte les détails donnés ci-dessus.

(8) Mais transformée en grande partie, sauf l’atelier. J’ai pu la visiter grâce à la complaisance de la propriétaire, Mme Aubry.

(9) Journal, t. I, p.50 (1824), 122.

(10) H. DELABORDE, Ingres, p.138, 140, 365.

(11) DELACROIX, Lettres, p. p. PH. BURTY, 2e édit, t. I, p. 24 (1818). Cf. Journal, t, II, p. 183(1853).

(12) Journal, t. I, 283, 284 (1847) ; t. III, p. 195, 197 (1857)

(13) DELABORDE, Ingres, p.162-163, — DELACROIX, Lettres, t, I, p. 22.

(14) DELABORDE, Ingres, p. 157. — DELACROIX, Journal, t. II, p. 188, 435 (opinion de Chenavard), 440 (1854), 470, 471 ; t. III, p. 238, 381 (1857). La p. 257 résume bien ses hésitations.

(15) DELABORDE, Ingres, p. 176 (1840). — Voir par contre DELACROIX, Journal, t. I, p. 363 (1849), 413 (1850).

(16) Il y ajoute des feux follets dans l’église obscure, parsemée de tombeaux... On ne verrait pas l’orchestre (Écrit en 1821). Il est vrai qu’il invoque les anciens et les Euménides d’Eschyle. — DELABORDE, Ingres, p. 169.

(17) DELABORDE, Ingres, p.94 (1813), 155, 156. — SCHNEIDER, Quatremère de Quincy, p. 413. (D’après une lettre de Lefrançois, un des élèves d’Ingres.)

(18) Il a parlé plus d’une fois des « revirements » d’opinion. Journal, t. II. p. 130, 470 et suiv. : t, t. p. 68 (1824) : t. II, p. 251 (1853).

(19) DELABORDE, Ingres, p. 112, 138.

(20) Journal, t. III, p. 378-381 (1858). Lettres, t.II, p.83 (1853), p. 122, 123 (1855).

(21) Journal, t.I, p.103 (1824) ; t.II, p.250 (1853), 285 (1853), 494 (1854). Lettres, t. II, p. 213.

(22) Journal, t. I, p.103.

(23) DELABORDE, Ingres, p. 114-115.


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